4 étapes
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Nov 20 à mi Jan 21 - Retour forcé mais retour heureux, puis on retrouve notre Cargol, quelques améliorations et zou !
Du 25 octobre 2020 au 12 février 2021
111 jours
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Etape précédente : Monténégro, étape suivante (visible dans quelques jours) : Albanie

25
oct

Changer de vie ne s'impose pas du jour au lendemain... Malgré nous, un retour furtif vers la France s'impose, afin de régler ce qui nous lie encore au monde professionnel standard.

Cela ne nous enchante évidemment pas de revenir vers notre mère patrie, mais il faut bien que nous enfoncions un peu plus notre passé. Fin octobre nous laissons donc Cargol dans un stockage de bateaux, vue sur la mer, pas malheureux le type. A très vite mon grand !

Les nonos se glissent dans le sac pendant que nous partons siroter une dernière bière dans notre petit bar favori qui laisse forcément rêveur…

Magique Dubrovnik ! 

Covid oblige, quasiment plus de vol international… Nous prendrons le seul vol qui décollera de Dubrovnik ce dimanche là, direction Barcelone. Les aéroports sont déserts, l'avion aussi !

Aujourd'hui j'ai piscine !

Deux mois et demi sur Toulouse qui passeront trop vite, le temps de régler nos affaires respectives, de participer activement à un déménagement familial de grande envergure, de voir sur site des amis, de pouvoir passer un Noël en famille et faire prendre un bon bain à certains de nos compères !

15
janv
Jet Privé siouplait !

Ouf, nous passons avant les grandes restrictions des frontières... transitions par Paris et Zagreb pour enfin retrouver avec plaisir Dubrovnik et ses superbes rivages. Coucou Cargol ? Pas content que l’on t’es laissé trop longtemps ? Par trop revenchard le Cargol ! Manière de manifester un chouia, Il broute un peu pour son redémarrage mais sinon tout est nickel, toutes les fonctionnalités électriques ou pas reprennent vie au 1/4 de tour. Ouf ouf !

Mi-janvier… Nous sommes donc revenus, oui, mais il fait froid aussi sur Dubrovnik et les jours qui viennent ne s’annoncent pas mieux. Nous avions prévu de passer l’hiver en Grèce. Nous en sommes encore loin et entre les deux Monténégro et test PCR obligatoire puis l’Albanie, pays à priori à découvrir mais essentiellement montagneux. Et qui dit montagne dit quoi en janvier février ? Gla-gla ! Gagné !

Décision prise de patienter sur Dubrov, et d’en profiter pour apporter quelques petites améliorations à Cargol. Après tout on devrait pouvoir trouver tout ce qu’il nous faut ici alors qu’après… (???)

On commencera par attendre la disponibilité d'un soudeur qui après maints reports, c'est effondré en excuses de ne pas pouvoir être disponible. Il nous offre du coup une bouteille de schnaps perso bien local ! Bonne idée car la météo est assez terrible, le vent est froid et pousse à l'horizontale la neige, phénomène exceptionnel sur Dubrovnik. Heureusement, nos spots sont magnifiques sur fond de coucher de soleil superbes et le chauffage marche bien !

L'accès à la ville fortifiée étant interdit à tous véhicules, il faut se trouver un camp de base sur la commune : nous négocions quelques jours le petit parking privé idyllique de l’hôtel palace de Dubrovnik, puis ce sera ensuite un tout petit port de plaisance réservé aux locaux. Franchement nous ne sommes pas malheureux !

15mn de spectacle avec cette tornade en mer
Vue depuis notre hôtel Palace 
Le petit port pour les locaux 

Allez zou au bricolage ! oui mais… Trouver des raccords de plomberie-hydraulique (si si je fais de la plomberie hydraulique moä Môsieur ! ) adaptables aux nôtres, une petite vanne mitigeur... cela tient parfois du parcours du combattant. Pas d'enseignes sur les magasins, il faut trouver à chaque fois la petite boutique spécialisée, sachant qu'ici, ceux-ci n'ont pas de vitrine visible, joliment présentée pour attirer le chalan 😳. Phénomène du passé où l’on vivait plutôt caché dans ces pays ?

La plus grande difficulté aura été de dénicher de l'isolant et du Dibond pour refaire une partie du plafond de la cellule (quelques tous petits soucis de condensation). Après maints échecs dans cette quête, j'ai fini par trouver une plaque publicitaire dudit Dibond accrochée à un mur. Celle-ci donnant l'adresse d'un salon de massage privé. Jointe par Whatsapp, la personne m'a communiqué l'adresse de la société qui lui avait réalisé cette plaque. Ouais facile ! Ben non, niet, l'adresse était un immeuble d'habitation. Heureusement internet est là et après quelques recherches nous obtenons une adresse qui s'avèrera bonne. Et oui, ils peuvent nous commander notre dit-produit ! Yes. Pour trouver un isolant, je vous passe les détails, il a juste fallu une dizaine de boutiques. Mais comme dit Maro notre ami local qui nous a beaucoup aidé à dénicher aussi l'improbable, à Dubrovnik, t'arrive toujours à trouver !

L’opération réfection du plafond étant un peu complexe, nous nous réfugions dans une zone d’activité pour avoir tout sous la main sans perdre de temps. C’est moins glamour mais plus efficace - il nous tarde de reprendre la route, nom de Zeus !

1
fév

Paroles des locaux, nous sommes dans une période météorologique totalement inhabituelle sur Dubrovnik, et pas dans le bon sens. De quoi faire une dépression !

Donc à de rares moments nous nous sommes échappés pour découvrir des aspects et rivages bien cachés.

De très beaux emménagements dont les locaux profitent bien pour faire le tour d'une péninsule 

Le plus étonnant, surprenant, délirant, incompréhensible, émouvant et triste aussi aura été la baie de Kupari. Pourquoi tant d’adjectifs nous direz-vous ? Imaginez-vous une belle baie de 1,5 km de long, 500 m de profondeur dans les terres, le tout cerclé par des collines. Sea, sex and sun… Joli non ? Mettez-y dedans un complexe touristique avec plusieurs hôtels vue sur mer, des bâtiments avec restaurants, bars, le tout entouré de palmiers et de pins, jardins, fontaines… Envie de vacances sans doute non là ?

Maintenant mettez à l’entrée de la zone une horde de criquets Africains dévoreurs de productions humaines et lâchez-les ! A la sortie, ça donne quoi ? Tout l’intérieur des bâtiments a disparu, des meubles aux fils électriques, aux menuiseries, il ne reste rien, rien, rien que les structures. Paysage d’apocalypse. La zone était un complexe réservé de l’état communiste du passé, les criquets sont l’esprit de vengeance humaine.

Une trentaine d’année donc que le complexe est ainsi, en attente de décision politique. Ouvert à tous sans contrôle, il est devenu un lieu prisé de promenade sans aucun commerce. La déambulation dans les bâtiments sur cette baie est totalement libre, sans barrières, le tout encore en relative sécurité dans ces millions de mètres cubes de béton. Emotions garanties !

Un des hôtels de la baie
même l'escalier à disparu
et aussi des traces d'impacts sur les murs
Kupari, passé communiste 

De nombreuses soirées ou moments très sympathiques avec Maro, Léa et sa famille ont ponctués ce séjour d’un mois. Merci à vous et à très bientôt… en Iran ou ailleurs !

Merci famille Léa Maro et à bientôt 😉