Le retour du Maroc fut étonnant mais ce qui nous attendait en France le fut encore plus. A l’origine, un mois de prévu en France pour finaliser notre départ, mais le Covid est là et le satané confinement suit quelques jours après. Facteur 4 et des poussières, d’un mois nous passons à un peu plus de 4 mois avant que Cargol ne reprenne sa route. On ne peut pas dire que le confinement nous fut désagréable : squat de luxe chez Minette (Franck's Maman) où il a fallu lutter contre les kilos éventuels face aux bons petits plats. Rapprochement familial inattendu avant une longue séparation, ça a du bon aussi ! Mettre à profit ce temps là pour investir dans de l’immobilier pour arriver à vivre sur la route, ce fut également possible malgré les restrictions.
Mais la bougeotte est là, même si l'on ne peut pas trop rouler avec Cargol, fallait que ça bouge ! Go donc pour aller faire un petit tour de France avec le barrage illusoire des 100 km. Roulage parfois nocturne, par les petites routes, nous nous sentons un peu hors la loi, mais libres. Famille et Amis vers la Bretagne et la Normandie, instants de vie chaleureux et fraternels.
Nous aurions aimé passé voir d'autres personnes mais le déconfinement approche et il serait temps de partir, depuis le temps !
Cargol confiné sur ces 4 roues pendant plus de 3 mois, les petites améliorations prévues n’ont pas pu avancées. Routes ouvertes, Go to Gimont chez notre Ours fétiche pour quelques finitions bois et la table transformeur en lit d’ami. A vous de venir tester !
Comme quoi, lors d’une réalisation ou d’un choix, il est toujours de bon aloi (Maître Capello sort de ce corps !) de faire des tests, le Maroc avait mis à l’épreuve non seulement mes capacités de contorsionniste, mais aussi mon corps musclé d’athlète quand il était question d'aller chercher quelque chose dans la soute (quasi tous les jours !). En plus donc de l’accès principal (inaccessible si motos accrochées) et du petit accès intérieur, il nous fallait donc pratiquer une ouverture supplémentaire dans la coquille de Cargol. Go donc pour cette opération chirurgicale indispensable dans l’Aveyron, voir Yann le maître Magirus et transformateur de camions - cf historique de Cargol. Au passage, nous en profitons également pour changer émetteur et récepteur d’embrayage, pièces trouvées au pays-bas et livrées en moins de 24h au fin fond de l’Aveyron. Heureusement ce n’était pas la Poste qui effectuait la livraison car la factrice refuse souvent de livrer ce coin perdu, car perte de temps et laisse le colis en instance à la poste (si si véridique). Mais les nordistes eux savent travailler (vous comprendrez ces 4 mots lancés comme ça un peu plus tard…).
Bon on est prêt là ? Presque. Retour à Castelsarrasin pour profiter une nouvelle fois d’Alain et de Véro et c’est parti pour ranger, trier, jeter, donner, organiser et… Tétris. Début juillet, cool on y va !
On y va… oui mais… entrée de Toulouse, Paf le pneu, éclaté, un de plus. Manque de bol le reste du pneu vrille vers l’intérieur et pince un tuyau métallique d’arrivée du liquide de frein… pas bon. Et une 10aine de jours de plus pour trouver la pièce qui va bien et réparer. Patience.
Partant vers Montpellier rejoindre Jérôme et Nathalie, nous décidons pour gagner quelques jours de faire envoyer 3 pneus sur place. Fini les vieux pneus cause d’éclatements que nous avions encore.